HISTOIRE
En 1197, la paroisse de Grassac est rattachĂ©e au PrieurĂ© de Beaulieu Ă AngoulĂŞme.             Au XIIIème siècle, les paroisses de Marthon, Feuillade, Souffrignac, Mainzac, Charras, Saint-Germain-de-Montbron, Chazelles, Vouzan, Saint-Sauveur(Marthon) et Pranzac dĂ©pendent de l’ArchiprĂŞtre de Grassac.
Le pape ClĂ©ment VII dĂ©tache la paroisse de l’abbaye de Bourgueil et la donne Ă l’abbaye de Saint-Ausone d’AngoulĂŞme en 1529.
A cette Ă©poque, Grassac comporte deux fiefs et des villages:
-HORTE
Au XVème siècle, le fief d’Horte comporte un château situĂ© en haut du bourg dans la forĂŞt. Il appartient Ă la famille de VASSOIGNE (GĂ©nĂ©alogie Famille de Vassoigne)BĂ©arn. Le couple a plusieurs enfants dont RenĂ© qui Ă©pouse Marie Julie de Galard de BĂ©arn en 1715 Ă Claix et Marie Julie qui Ă©pouse HĂ©lie François, marquis de Saint-Hermine ,en 1709 Ă AngoulĂŞme.
Par mariage , le fief devient la propriété de la famille LAPLACE qui y fait construire un château dans les années 1750. Abandonné à la Révolution, il tombe en ruine.
Les ruines actuelles sont celles d’un château datant d’une Ă©poque ultĂ©rieure.
Après la seconde guerre mondiale, dans les années 1950 , ces ruines accueillent des fêtes
champĂŞtres :Â Affiche FETE CHAMPETRE
–LA BRECHINIE
Dépendant de la baronnie de Marthon, le fief de la Bréchinie appartient à la famille de Vassoigne depuis le XIIIème siècle. Le château actuel et sa chapelle sont construits au début du XVIIIème siècle par René de Vassoigne, cité ci-dessus.
La chapelle est bĂ©nie le 26 novembre 1726 par l’archiprĂŞtre de Grassac.
Voir : Patrimoine de La Bréchinie
-LE VILLAGE DE L’HERMITE
Au XVIIIème siècle, deux familles nobles crĂ©ent une activitĂ© verrière dans ce village. Mais, sans l’appui du pouvoir, cette activitĂ© pĂ©riclite et est remplacĂ©e par une petite briqueterie qui produit des briques rĂ©fractaires jusqu’au dĂ©but du XXème siècle.
–LE VINGTIEME SIECLE
Pendant la seconde guerre mondiale, les maquisards de la Section SpĂ©ciale de Sabotage se cantonnent dans la forĂŞt d’Horte et participent notamment aux combats de Javerlhac et d’AngoulĂŞme. Ils portent aussi assistance et hĂ©bergent, avec l’aide d’habitants de la commune, aux combattants des armĂ©es alliĂ©es prĂ©sents dans la rĂ©gion.
Le monument aux morts érigé au Chêne Vert perpétue le souvenir glorieux de la Section Spéciale de Sabotage.
Nota : Les registres de l’Ă©tat civil des annĂ©es 1793 Ă 2015 sont consultables en mairie dans le cadre de la rĂ©glementation en vigueur.